La biographie de mes influenceurs


Pour les grands peintres contemporains

ROTHKO Mark

Mark Rothko né Marcus Rothkowitz, quitte la Russie et émigre aux États-Unis à l’âge de dix ans en 1913. Avec sa mère et sa sœur, il rejoint son père et ses frères. Son père décédera un an après et les enfants devront travailler pour subvenir aux besoins de la famille.
Il obtient une bourse pour l’université de Yale puis, en 1924, il s’inscrit à l’Arts Students League de New York où il étudiera avec Max WEBER.
A tout juste 25 ans (1928), il expose dans le cadre d’un collectif à «la Galerie des chances» (NY). C’est en 1933 qu’il exposera personnellement au  Musée d’art de Portland.
En 1935, il fonde avec Adolph Gottlieb et 8 autres peintres, le groupe The Ten influencé par l’expressionnisme.
Pendant 10 ans, il travaillera dans le cadre du Federal Art Project (FAP). Dés 1940, son art empreint d’expressionnisme intimiste s’oriente vers le surréalisme européen.
En 1945, il intègre dans ses œuvres des techniques surréalistes. C’est à cette époque qu’il peint de grandes toiles propres à l’expressionnisme abstrait. Il exposera dans la galerie avant-gardiste de Peggy GUGGENHEIM.
Au début des années 1950, c’est la maturité du style: des rectangles aux couleurs lumineuses apparaissent comme suspendus sur la toile.
En 1958, pour le restaurant  Four Seasons de NY , il peint des toiles monumentales.
En 1961, une exposition importante lui est consacré au Museum of Modern Art de NY.
Atteint d’un cancer, il se suicidera le 25 février 1970 dans son atelier.
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ROTKHO

SOULAGES Pierre

Pierre SOULAGES, peintre contemporain, est né en 1919 à Rodez.
Très jeune, il est attiré par l’art roman et la préhistoire. Il commence à peindre dans cette province isolée que n’ont pas pénétrée les courants artistiques contemporains. A 18 ans, il se rend à Paris pour préparer le professorat de dessin et le concours d’entrée à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts. Il y est admis mais, convaincu de la médiocrité de l’enseignement dispensé, il refuse d’y entrer et repart aussitôt pour Rodez. Pendant ce bref séjour dans la capitale, il fréquente le musée du Louvre, il admire des expositions de Cézanne et Picasso qui sont pour lui des révélations.

Mobilisé en 1940, démobilisé en 1941, Paris occupé, il se rend à Montpellier et fréquente assidûment le musée Fabre à Montpellier à son tour occupé. Commence pour lui une période de clandestinité pendant laquelle il ne peint plus.
C’est seulement en 1946 qu’il peut consacrer tout son temps à la peinture. Il s’installe alors dans la banlieue parisienne. Ses toiles, où le noir domine, sont abstraites et sombres, et sont aussitôt remarquées tant elles diffèrent de la peinture à demi figurative et très colorée de l’après-guerre.
Il trouve un atelier à Paris, rue Victor-Schoelcher, près de Montparnasse. En 1948, il participe à des expositions à Paris et en Europe, notamment à « Französische abstrakte malerei », dans plusieurs musées allemands. Il est de loin le plus jeune de ce petit groupe de peintres où se trouvent les premiers maîtres de l’art abstrait: Kupka, Domela, Herbin, etc. L’affiche est faite avec l’une de ses peintures en noir et blanc.
1949 Exposition personnelle à Paris, galerie Lydia-Conti; et expositions de groupe à New York, Londres, Sao Paulo et Copenhague
De 1949 à 1952: réalisation de 3 décors de théâtre et ballets. Premières gravures à l’eau-forte à l’atelier Lacourière
D’autres expositions de groupe présentées à New York voyagent ensuite dans plusieurs musées américains. C’est le cas de « Advancing French Art »(1951), « Younger European artists » Guggenheim Museum (1953), « The New Decade », Museum of modern art (1955).
Il expose régulièrement à la Kootz Gallery (New York), plus tard à la galerie de France (Paris).
Dès le début des années 50, œuvres acquises par la Phillips Gallery (Washington) ; le Guggenheim Museum et le Museum of Modern Art (New York); la Tate Gallery (Londres); le Musée national d’art moderne (Paris) ; le Museu de Arte Moderna (Rio de Janeiro) ; etc. Aujourd’hui, plus de 150 de ses peintures se trouvent dans les musées.
1960: premières expositions rétrospectives dans les musées de Hanovre, Essen, Zurich, La Haye. De nombreuses autres suivront.
1979: Expose au MNAM – Centre Georges-Pompidou – ses premières peintures monopigmentaires fondées sur la réflexion de la lumière par les états de surface du noir. Cette lumière picturale naissant de la différence entre deux obscurités porte en elle un grand pouvoir d’émotion et de grandes possibilités de développement. On l’appellera plus tard « noir-lumière » et « outrenoir ».
1987-1994: Il réalise les 104 vitraux de l’abbatiale de Conques.
1994-1998: Parution des 3 tomes du catalogue raisonné « Soulages, œuvre complet: peintures », par Pierre Encrevé, éditions du Seuil, Paris
Depuis peu, d’autres œuvres sont apparues où rythme, espace et lumière naissent des contacts violents du noir et du blanc sur l’entière surface de la toile. C’est une tout autre lumière picturale.
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SOULAGES

KANDINSKY Wassily

KANDINSKY est né à Moscou en 1866. Il est diplômé de l’université de Moscou, il y a étudié l’économie et le droit. À l’âge de 30 ans, il décide de mettre sa carrière scientifique de côté pour se consacrer à la peinture.
Il s’installe à Munich en 1896 où il étudie dans les meilleures écoles d’art (école de Aschbe et l’Académie des Beaux-Arts de Munich).
En 1910 Kandinsky écrit  Du spirituel dans l’art  premier traité théorique sur l’abstraction, qui lui permet de se faire connaître et de diffuser ses idées.

Ses créations s’organisent alors en « Impressions » (dépendant de la réalité extérieure), en « Improvisations » et en « Compositions » (des « Improvisations » plus élaborées, s’appuyant comme celles-ci sur des images venues de l’inconscient). « Composition VII, en 1913, est l’œuvre la plus importante de cette période.
En 1911, Kandinsky  organise le groupe du Cavalier Bleu (« Der Blaue Reiter »). Les membres sont Franz MARC, Auguste MACKE, David BOURLIOUK et le compositeur Arnold SCHOENBERG. Ils publieront un an plus tard l’Almanach du Cavalier Bleu, qui comprend en particulier un article de Kandinsky sur la question de la forme et dans lequel il énonce que « la forme est l’expression extérieure du contenu intérieur » et qu’une forme n’est a priori pas meilleure qu’une autre.
Cependant, en 1914, la guerre commence. Il rentre dans son pays natal.
A Moscou, après la révolution Kandinsky devient le vice-président de l’Académie des Sciences de Russie. Il essaie d’apporter de l’innovation et la synthèse de la science et de l’art dans les mouvements artistiques de l’époque.
À la fin de 1921, lors du grand exode des intellectuels russes, il part pour l’Allemagne pour enseigner au Bauhaus. Sa peinture est alors géométrique et colorée (Composition VIII:Trait transversal, 1923).
Aux yeux de Kandinsky, le Bauhaus aurait pu rendre possible  son projet utopique de reconstruction d’un monde placé sous le signe du spirituel: il développera ses recherches dans la théorie comme dans la pratique, mais le Bauhaus est fermé par les nazis en 1933.
Développement en brun est le dernier tableau peint en Allemagne. Il s’installe alors en France, à Neuilly-sur-Seine, où il restera jusqu’à sa mort  en 1944.
Il demeure le père de l’abstraction et a préfiguré l’expressionnisme abstrait.
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Black-and-Violet-1923

DE STAËL Nicolas

Nicolas DE STAËL naît dans une famille aristocratique russe le 5 janvier 1914.
Lors de la révolution de 1917, il quitte la Russie pour la Belgique.
Très influencé par LÉGER et grand admirateur de Georges BRAQUE, De Staël est d’abord un peintre figuratif qui se tourne peu à peu vers l’abstraction pour enfin y consacrer toute son énergie. Pour lui, la matière devient primordiale. Il la travaille par blocs de couleurs, en couches épaisses, au couteau, à la truelle, au racloir, à la manière d’un sculpteur. Il préfigure les plasticiens des années 1970.
Ce travail est reconnu et salué une première fois en 1944 lorsqu’il expose sous l’égide de Jeanne BUCHER aux cotés de Kandinsky, maître de l’abstraction.
L’après-guerre sera difficile: il vend peu et sera très affecté par la perte de sa compagne en février 1946.
En 1951, René CHAR lui confie l’illustration de son livre  Poèmes .
Délaissant peu à peu l’abstraction pour revenir au figuratif, il atteint la maturité de son art et le succès international.
La peinture de l’artiste, même abstraite, est à classer dans l’expressionnisme.
A partir de septembre 1954 il s’installe à Antibes où il travaille avec obstination: natures mortes, paysages, marines… Sa production est exponentielle, mais proportionnelle à son angoisse. Sa démarche n’était pas de repenser l’art, de le révolutionner; juste de s’exprimer. Personnelle, intime, sa peinture s’adresse à notre cœur et à notre âme en priorité.
Le 16 mars 1955, alors qu’il travaille à une toile monumentale,  le Concert , dans une salle du fort d’Antibes mise spécialement à sa disposition, De Staël se suicide en se défénestrant. Il est âgé de 41 ans et laisse derrière lui plus de 1 000 toiles.
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DE-STAEL

KLEE Paul

En 1900, Paul KLEE s’inscrit à l’Académie des Beaux-Arts de Munich où il côtoiera Kandinsky.
Après plusieurs années passées à parfaire son apprentissage de la peinture, il  fait la connaissance, à l’exposition de Munich des œuvres de Vincent VAN GOGH et de Paul CÉZANNE.
Pendant l’hiver 1911, il se rapproche du groupe des peintres du «Der Blaue Reiter» (Le Cavalier Bleu). Il y retrouve Kandinsky. Les trois années qui suivent marquent un tournant essentiel dans le travail de Klee, et de son approche de la peinture, mais il est mobilisé de 1916 à 1918.
Sa réputation s’affirme au lendemain de la guerre et il devient professeur au Bauhaus (à partir de 1921), avec son ami Kandinsky.
S’inspirant toujours de l’avant-gardisme, Klee réalise des toiles d’une originalité frappante entre suggestions, onirisme et fantastique (Villa R., 1919 ; Eros, 1923 ; Variations, motifs progressifs, 1927). Il écrit également quelques ouvrages théoriques (l’Art moderne, 1924 ; Carnets d’esquisses pédagogiques, 1925).
En 1925, il participe à la première exposition surréaliste à Paris.
En 1931, il quitte le Bauhaus  pour l’académie de Düsseldorf. Il sera révoqué deux ans plus tard, sous la pression des nazis.
Il retourne alors dans sa ville natale de Berne. Et là commence la dernière phase de son art. Le format de ses œuvres s’amplifie, une extrême simplicité le pousse à éliminer tout le superflu, la légère texture linéaire se renforce de grands signes.
Les œuvres de Klee appartenant aux collections publiques allemandes sont confisquées; 17 d’entre elles figurent à l’exposition de « l’art dégénéré » à Munich.
L’inventaire de son œuvre, effectué en 1939, regroupe pas moins de 1253 toiles.
En 1940, le Kunsthaus de ZURICH expose un ensemble des œuvres récentes de l’artiste, exécutées à partir de 1935.
Le 29 juin 1940, Klee meurt d’une paralysie du muscle cardiaque.
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klee

POLLOCK Jackson

Jackson POLLOCK, surnommé Jack the Dripper, naît en 1912 dans le Wyoming et meurt en 1956 dans l’Etat de New York. Il est l’un des plus grands peintres américains du XX° siècle et l’un des plus influents « expressionnistes abstraits », célèbre pour ses grandes toiles à partir de la technique du « dripping ».
Durant les années 1930, Pollock s’est impliqué dans le Federal Art Project de la Works Progress Administration (WPA/FAP) comme assistant de peinture murale avec le peintre mexicain David ALFARO SIQUEIROS.
Lors de sa première exposition personnelle en 1943 à la galerie « Art of This Century » de Peggy GUGGENHEIM, Pollock a impressionné la critique par la qualité picturale brute de ses toiles. Peu de temps après, le Museum of Modern Art fut le premier musée à acquérir une de ses œuvres.
C’est entre 1947 et 1950 qu’il utilise la technique du dripping (de l´anglais to drip, «laisser goutter») et du pooring, Pollock n’utilise ni pinceaux ni palette. Il peint avec des bâtons, avec une truelle, avec des couteaux, avec ses mains. Il promène dans des trajectoires très étudiées, sur le support posé à même le sol, des récipients au fond percé, remplis de peinture qu’il balance au bout d’une ficelle. Il incorpore à ces œuvres du sable, du verre brisé et d’autres corps étrangers. L’utilisation de ces techniques l’a rendu célèbre grâce aux photos et aux films de Hans NAMUTH.
Il meurt à Long Island en 1956, d’un accident de voiture.
Il laisse plus de 700 œuvres.
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POLIAKOFF Serge

Né à Moscou en 1900, émigré en 1917, arrivé à Paris en 1923, Poliakoff en vient à l’abstraction à partir de 1937, année de sa rencontre avec Wassily Kandinsky et Otto Freundlich, suivie de celle avec le couple Sonia et Robert Delaunay en 1938. Ce dernier meurt en 1941, Kandinsky en 1944, Freundlich, quant à lui,  est assassiné en 1943.
Cette suite de disparitions place les plus jeunes, parmi lesquels Poliakoff, dans une situation particulière. Adeptes de principes qu’ils n’ont pas inventés, ils bénéficient de la reconnaissance et du succès dont la première génération n’a pas été gratifiée, tant s’en faut. Ils sont en France, les premiers abstraits acceptés par un public de plus en plus large et par des musées qui cherchent à faire oublier qu’ils ne se sont intéressés auparavant ni à Mondrian, ni à Kupka, ni à Kandinsky, ni à Freundlich, qui vivaient tous en France dans les années 1930.
Dès 1947, Poliakoff reçoit donc le prix Kandinsky, créé par sa veuve Nina. Il est défendu par la galerie de Denise René. Ses toiles circulent en Europe et jusqu’aux Etats-Unis. Les achats et les distinctions s’enchaînent. On parle de lui dans les magazines, et ses tableaux font office de décor pour le film qu’Otto Preminger adapte du Bonjour tristesse de Françoise Sagan. Il roule en Rolls-Royce, achète des chevaux de course, cultive son dandysme. Succès.
Mais la tendance s’inverse : le nouveau réalisme, le pop, les avant-gardes minimalistes et conceptuelles n’ont que faire d’une peinture fondée sur des équilibres de polygones colorés et des effets de texture. Le désintérêt est aussi rapide que l’engouement avait été vif. Parmi les peintres apparus après guerre, Pierre Soulages et Hans Hartung sont alors les seuls à ne pas souffrir du reflux qui entraîne leurs contemporains loin des regards. Il est vrai que ni Soulages ni Hartung ne descendent de Kandinsky ou de Delaunay, et qu’ils défendent leur singularité et leurs expériences propres. Ceci pourrait expliquer cela.
Comme tous les artistes de l’abstraction intégrale, Poliakoff explore les relations entre la ligne et la surface, le fond et la forme, la couleur et la lumière. L’apparente unité formelle de ses œuvres dissimule en réalité une multiplicité de solutions picturales que le parcours de l’exposition rend lisibles. Les couleurs concentrées, la vibration de la matière tout comme l’agencement savant des formes qui s’équilibrent dans une tension énergique contenue s’associent pour jouer ensemble un rôle capital.
C’est cette lecture qui est proposée, montrant la singularité d’une approche particulièrement sensible et l’intense spiritualité d’une œuvre qui n’a d’autre objet que ce «rêve des formes en soi qui est le grand mystère à élucider de ‘l’abstrait’» (Pierre Guéguen).
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poliakoff

MALEVITCH Kazimir

Il est né en 1878 à KIEV en Ukraine et mort en 1935 à LENINGRAD.
De 1895 à 1896, il commence ses études artistiques à l’école de dessin de KIEV.  Il s’installe en 1902 à MOSCOU avec l’ambition de devenir peintre. Il étudie à l’Institut de peinture, de sculpture et d’architecture. Puis de 1906 à 1910, il intègre l’atelier de Fiodor RERBERG . Il entamera sa carrière d’artiste peintre à Moscou.
Il commence par peindre des scènes populaires dans des tons violents, proches du fauvisme. Puis, sur une thématique paysanne, il choisit de réduire ses motifs à quelques formes géométriques ( Le Bûcheron, 1912 ).
En 1913, il réalise les décors et les costumes (géométriques) d’un opéra de MATIOUCHINE, Victoire sur le soleil.
Il va s’orienter vers une œuvre de plus en plus personnelle qui, sans s’occuper de la logique, juxtapose des éléments divers dans le désordre où ils peuvent se présenter dans son univers mental. C’est l’alogisme et le transmental: en russe: le « zaoum ».
Lors d’une exposition intitulée «Dernière exposition futuriste de tableaux: 0,10» à PETROGRAD en décembre 1915. Il présente un art à l’abstraction géométrique: des ronds, des carrés, des lignes droites, des arcs de cercle.
Malevitch y présente le Quadrangle noir, un carré noir sur fond blanc. À travers ce carré noir sur fond blanc, il se libère de la peinture qui fait référence, qui signifie ou qui représente. Cette œuvre n’est pas porteuse de sens, elle « est » tout simplement. Il fonde le suprématisme, ainsi nommé parce que la peinture atteint de la sorte le degré suprême de la pureté.
Malevitch a créé une nouvelle forme de peinture, vide de sens, abstraite et au-delà de toute signification connue jusqu’ alors.
Il poursuit ensuite ses recherches sur les formes et les couleurs qui manifestent le mouvement: dans la «série Carré blanc sur fond blanc», en 1918 les formes apparaissent par une différence de matité.
Il meurt en 1935. Le public le redécouvre en 1970, en tant que fondateur du suprématisme.
Le suprématisme
Malevitch a créé ce mouvement pour ne représenter que l’essentiel. Cela passe par 3 éléments.
• La forme
Ce mouvement privilégie 3 formes : le cercle, la croix et le carré. Il préfère le carré, parce que c’est une forme basique et universelle.
• Les couleurs
Elles sont primaires et répondent à des exigences: le blanc pour le fond, car il rappelle l’infini; le noir pour le carré; et le rouge pour les autres formes.
• L’espace
Les suprématistes sont à la recherche d’une quatrième dimension. Cette dernière est créée grâce aux couches de peinture superposées. Le suprématisme laisse au spectateur la liberté de la découvrir.
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MALEVITCH